Présentation par Eric Flag
Un mois d’alimentation 100% végétale : témoignage et conseils
Vous vous demandez ce que cela fait de passer à une alimentation entièrement végétale ? Voici le témoignage d’une expérience de 30 jours qui vous donnera un aperçu complet de cette transition. L’objectif était double : comprendre l’impact sur tous les aspects du quotidien et se détacher progressivement de l’alimentation animale. La motivation principale ? Prendre soin de notre planète commune. Le défi a été volontairement programmé pendant les fêtes de fin d’année. L’idée était de vivre une expérience complète et représentative, même dans les moments les plus difficiles.
★ – Début du test au 1er décembre
Le premier jour
Le passage s’est fait du jour au lendemain, abandonnant complètement les habitudes précédentes. Fini la viande et les produits laitiers consommés très régulièrement. Cette expérience personnelle visait à observer les changements dans tous les domaines de la vie quotidienne. À terme, l’objectif était de pouvoir se détacher autant que possible de l’alimentation animale.
★ – Après 1 semaine
Les premiers changements physiques
Le changement brutal d’habitudes alimentaires provoque logiquement un petit choc. L’augmentation des fibres se fait rapidement sentir au niveau digestif. Les efforts portaient sur les meilleures sources de protéines, en quantité suffisante. Malgré tout, quelques sensations bizarres apparaissaient par moments. C’était probablement normal durant cette phase de transition.
Impact sur les performances sportives
Le point le plus préoccupant concernait les entraînements. Deux séances consécutives révélaient clairement une baisse : moins de puissance, moins d’énergie, sensations plus lourdes. L’impression dominante était un manque de force et d’énergie. Dès l’échauffement, la motivation était là, mais après quelques exercices, le niveau chutait brutalement. Cette situation posait des questions importantes. Si cela pénalisait les entraînements, il fallait ajuster l’approche. La conviction restait forte : c’est largement compatible, mais la mise en place n’était pas encore optimale.
Premières adaptations nécessaires
La solution envisagée était de compter plus précisément l’alimentation. Surveiller les glucides, les protéines et les calories permettrait de vérifier si les quantités étaient suffisantes.
★ – On adapte
Réintroduction du plaisir alimentaire
Une première modification importante concernait les plaisirs sucrés. Les biscuits et produits sucrés avaient été naturellement supprimés, faute d’en avoir acheté. Cette privation involontaire diminuait l’appréciation générale de la nourriture. La solution était de se faire plaisir le soir avec quelques douceurs, dans des quantités raisonnables.
Complémentation en protéines
L’arrivée de protéines en poudre de pois chiches apportait une solution pratique. Cette complémentation offrait plus de liberté dans les choix alimentaires quotidiens. L’objectif était de maintenir un niveau de protéines élevé tout en surveillant moins strictement chaque repas. Cela permettrait de vérifier si un meilleur contrôle protéique stabilisait les performances et l’énergie. Les priorités pour la suite étaient claires : plus de variété alimentaire, stabilisation du système digestif, et retour à un niveau d’énergie normal pour les entraînements.
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★ – La réaction du corps
Bilan après trois semaines
La bonne nouvelle était l’amélioration générale de la situation. L’attention portée aux quantités de protéines portait ses fruits. L’objectif était de consommer 140 à 150 grammes de protéines par jour. Plusieurs jours de comptage permettaient de calibrer les portions et les aliments nécessaires.
Stabilisation du poids et de l’énergie
Le poids restait stable depuis le début, indiquant un apport calorique suffisant. Les problèmes venaient probablement des macronutriments et de la période d’adaptation. Les changements incluaient aussi l’incorporation de nouveaux aliments plaisir. Un peu de chocolat ou de biscuits le soir améliorait significativement le bien-être général.
Amélioration digestive
Après la première semaine difficile, le système digestif se calmait considérablement. Les désagréments initiaux (gaz et autres) disparaissaient progressivement. Un changement notable concernait le transit intestinal, devenu très régulier. Cette régularité apportait une sensation de purification et de bonne santé générale.
★ – Deux semaines plus tard : les fêtes de fin d’année
Premier repas de famille
Le premier défi social arrivait avec un repas familial sous forme de buffet. La stratégie était de ne pas influencer l’assemblée avec ces "histoires" de végétal. La préparation consistait à manger suffisamment à midi, sachant qu’il n’y aurait pas grand-chose le soir. Le repas se résumait finalement à de la salade et du pain. Cette situation faisait partie de l’épreuve à surmonter. Finalement, tout se passait très bien, sans sensation de faim ou de privation. L’envie de manger de la viande avait même disparu.
Retour des performances sportives
Excellente nouvelle du côté des entraînements ! Après une première semaine catastrophique, les performances revenaient au niveau habituel. Deux séances excellentes confirmaient le retour à la normale. L’énergie et l’humeur remontaient, permettant même de progresser à nouveau. Cette amélioration apportait un grand soulagement. La phase d’adaptation était visiblement terminée grâce aux ajustements alimentaires : plus de variété et plus de protéines.
Préparation du repas de Noël
Pour le repas du 24 décembre en famille proche, la préparation était possible. Les parents étaient au courant du changement alimentaire. La contribution au repas incluait l’entrée et le dessert. Un "faux gras" à base de pois chiches et champignons remplaçait le foie gras traditionnel. Le résultat était convaincant, même si différent de l’original. Pour le plat principal, seule la farce végane aux carottes et châtaignes était consommée. Le dessert, une bûche végane à base de yaourt de soja et crème de coco, était également réussi.
Défis sociaux supplémentaires
Le lendemain, chez la famille de la compagne, la situation était plus délicate. Première rencontre oblige, il n’était pas question de demander un menu spécial. La soirée se résumait à refuser poliment les toasts de saumon et autres produits animaux. Le repas se limitait au pain et à la salade de fruits. Cette expérience confirmait l’importance de la préparation et de la complicité des proches. Avec du soutien, fêter en végétal devient facile. Sans préparation, cela peut rapidement devenir inconfortable.
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★ – Dernier repas de fête
Découvertes culinaires
Fin décembre apportait de belles découvertes. Un restaurant végane proposait un buffet 100% végétarien et 80% végane avec des explications détaillées sur chaque plat. Un atelier burger 100% végane donnait d’excellents résultats. Le goût différait de la viande, mais n’était pas moins bon. Ces expériences montraient les possibilités culinaires du végétal. Une soirée chez un ami réservait une bonne surprise : des tourtes véganes étaient prévues. Ces petites attentions facilitaient grandement la vie sociale.
★ – Le petit bilan sur toute cette expérience
Évolution des motivations
Important à préciser : le terme "végan" était utilisé pour sa reconnaissance, mais l’expérience était strictement végétalienne. Seule l’alimentation avait changé, pas les autres aspects de consommation. Au début, l’expérience relevait autant du défi personnel que du changement d’habitudes de consommation. L’objectif était de diminuer l’impact sur la planète et ses habitants. Plus le mois avançait, plus cela devenait facile. Une fois le corps et le quotidien adaptés, l’aspect challenge disparaissait. Le discours intérieur évoluait graduellement.
Changement d’identité alimentaire
Cette expérience confirme que nos actions influencent notre mentalité, et non l’inverse. En s’observant ne plus manger de produits animaux, l’esprit aligne pensées et identité. La rationalisation permet de rester cohérent. Petit à petit, on devient quelqu’un qui mange moins de produits animaux et qui croit aux impacts positifs de ce choix. Cette expérience laisse des traces durables dans la façon de penser l’alimentation.
★ – Le bilan sportif
Difficultés initiales puis amélioration
L’énergie, l’humeur et la motivation chutaient pendant les huit premiers jours. Cette période difficile se résorbait rapidement pour se stabiliser à nouveau. La progression sportive reprenait ensuite normalement. Le travail était peu affecté, malgré quelques maux de tête et une baisse de motivation initiale.
Adaptation corporelle
Cette réaction s’explique par l’adaptation du corps à cette nouvelle façon de manger. Le choc initial se ressent, puis tout se stabilise. L’attention portée aux protéines et la variété alimentaire améliorent considérablement le bilan nutritionnel global.
★ – Le bilan nutritionnel
Apprentissage approfondi
Cette expérience enseigne énormément sur un pan méconnu de la nutrition. Ces connaissances impacteront durablement la façon de se nourrir. Les préférences allant vers des aliments simples, bons et efficaces, les longues recettes et le renouvellement constant n’intéressaient pas particulièrement.
Complémentation préventive
Les éventuelles carences en vitamines et minéraux étaient prises au sérieux. Une complémentation quotidienne incluait vitamine D, complexe B, zinc et magnésium. Cette précaution permettait d’assurer les arrières nutritionnels pendant la transition.
★ – Le bilan vie sociale
Influence de l’entourage
Plus les gens autour de vous sont sensibles à leur consommation animale, moins ils sont au courant de votre changement, plus cela devient difficile socialement. Tout dépend de votre environnement de base et de votre façon de l’influencer ou de le changer. Le soutien d’un proche facilite grandement l’expérience.
★ – Et pour la suite ?
Motivations durables
Pour changer durablement son alimentation, il faut que cela provienne d’une morale ou d’une éthique personnelle. Cela ne devrait pas être vécu comme un sacrifice ou des privations. Au contraire, on devrait se sentir soulagé d’esprit en agissant selon ses convictions. C’est pourquoi forcer quelqu’un à changer sa façon de manger ne sert à rien.
Encourager l’expérimentation
La meilleure approche consiste à encourager l’expérimentation, la recherche et l’instruction. Chacun peut ainsi arriver à ses propres conclusions, même si elles diffèrent des vôtres.
Décision personnelle pour l’avenir
Cette expérience a considérablement changé la vision de l’alimentation et de ses répercussions. Elle a énormément appris sur ce sujet complexe. Le passage au végétalisme du jour au lendemain était aussi motivé par l’aspect "spectacle" de l’expérience. Ce n’était pas uniquement par conviction personnelle, même si celle-ci a évolué.
Compromis choisi
L’envie de diminuer l’impact écologique à long terme est réelle. Cependant, la sensation de restriction alimentaire persiste encore. Le terme "restreindre" révèle cette perception. Quand 2% de poudre de lait empêchait de consommer un aliment, une légère privation se faisait sentir.
Évolution du goût
Une anecdote marquante : après trois semaines, un morceau de poulet accidentellement avalé provoquait dégoût et surprise. Cette réaction révélait combien la façon de manger avait changé.
Choix d’équilibre
La décision finale consiste à réintroduire des doses modérées de produits laitiers. Cela permettra un meilleur contrôle des apports nutritionnels et plus de variété alimentaire. En revanche, la viande et le poisson ne seront pas réintroduits. Cette position correspond à un nouveau végétarisme adapté aux convictions personnelles.
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★ – Conclusion
Cette expérience montre qu’un changement alimentaire radical est possible avec de la préparation et du soutien. Les difficultés initiales se surmontent rapidement avec les bons ajustements. L’important est de respecter ses propres limites et convictions. Chaque parcours est unique et mérite tolérance et compréhension.
Si vous envisagez une transition similaire, n’hésitez pas à expérimenter progressivement. L’essentiel est de trouver l’équilibre qui vous correspond, tant sur le plan nutritionnel que personnel.


